Site sur lequel se déroulera le grand tournoi des quatre archers
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| | Rp des Templiers |  |
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Boradore
seigneur de rol
Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 18/02/2009
|  Sujet: Rp des Templiers  Dim 7 Juin - 11:05 | |
| L’endroit était sombre et étroit. Befeb avançait avec prudence. Il savait qu’il ne pouvait plus reculer, c’était contre ses principes. Quand un assassin accepte un contrat, il se doit de le remplir, dans le cas contraire la personne n’est plus digne de cette profession.
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Tout commença il y a de cela quelques jours. Alors que ses missions commençaient à se faire rares, Befeb reçut une missive d’un grand seigneur dénommé Gortrek :
Salutation seigneur Befeb
J’ai entendu beaucoup de choses sur vous. Assassin aguerri, vous offrez votre talent, ainsi que vos amis de l’auberge des 4 Archers, en échange de fortes sommes d’argents. D’après les dires, jamais vous n’avez échoué. Ainsi, je ne peux que me tourner vers vous afin d’éliminer un fléau qui sévit depuis déjà bien trop longtemps sur mes terres.
Sachez qu’en cas de réussite, une très forte récompense vous sera offerte.
Je vous invite à rejoindre ma citadelle pour que nous puissions en parler plus en détail.
Les coordonnées sont inscrites au verso de cette missive.
Cordialement,
Gortrek, seigneur de l’empire d’Atalis
Befeb esquissa un léger sourire. Ce seigneur était connu de tout Inutopia de par la puissance de son armée. Il ne pouvait refuser cette invitation.
-Allons voir de quoi il retourne, dit-il d’un air enjoué
Après avoir prévenu ses amis du long voyage qu’il allait entreprendre, il rassembla ses affaires et se mit en route dès le lendemain.
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Le voyage fut long mais l’assassin y était habitué. Au loin, il apercevait enfin la citadelle de Gortrek, gigantesque édifice muni de larges douves où s’y cachaient de nombreux piranhas.
-Ce seigneur doit être très riche, s’exclama Befeb avec envie, la récompense doit être très conséquente.
Les gardes l’ayant vu arriver l’accueillirent comme il se doit et lui proposèrent gîte et couverts.
-Je vous remercie, mais je préfèrerai m’entretenir immédiatement avec votre seigneur si cela m’est possible.
Il n’avait pas de temps à perdre ici. Un assassin se doit d’être rapide et discret. C’est pourquoi il ne pouvait rester dans un même endroit bien longtemps, excepté l’auberge des 4 archers où il y recevait ses contrats.
Il fut amené dans une salle fort spacieuse où un individu ne tarda pas à l’y rejoindre. Celui-ci était grassouillet et avançait d’un pas lent. Des rumeurs le disaient androgyne, mais personne ne put le prouver.
-Je suis Gortrek, lança-t-il lorsqu’il se fut assis. Je vous en prie, asseyez-vous.
Befeb ne se fit pas prier. Après quelques formules de politesses, son interlocuteur ne tarda pas à aborder le sujet principal.
-Voyez-vous, dit-il l’air pensif, cela fait bien longtemps qu’une créature, peut-être un démon, vit sur mes terres. Celui-ci se cache dans un très vieux château non loin d’ici.
Befeb voulut lui poser une question mais il préféra le laisser terminer ses explications.
-Je ne peux tolérer sa présence, reprit-il. Sachez que j’y ai déjà envoyé cinq de mes plus courageux et puissants chevaliers, jamais je ne les revis. J’ai alors demandé conseil à mes alliés. Ils furent unanimes, seul vous, pouvez m’aider.
-Pourquoi ne lancez-vous pas toute une armée à l’assaut de ce château ? Lui demanda Befeb.
Gortrek paraissait s’être préparé à cette question
-Que voulez-vous, si je lève mon armée pour si peu, j’aurais l’air bien pitoyable à mes sujets.
Après un léger silence, il reprit :
-Mais peut-être avez-vous besoin d’hommes ? Dans ce cas, je pourrais fort bien….
-Non, cela ne sera pas nécessaire l’interrompit l’assassin.
Befeb se leva et commença à faire le tour de la salle d’un pas lent.
-Sachez, dit-il, que je n’ai pas l’habitude de m’attaquer à ce genre de créature.
Il tourna la tête en direction de Gortrek tout en feignant un air de pitié.
-Néanmoins, je comprends votre désarroi et j’accepte votre contrat.
Gortrek parut soulagé.
-Mais avant tout, dîtes m’en plus sur la récompense…
[size=15]La discussion continua longtemps et la nuit tomba. La somme promise valait largement les risques encourus pour cette mission.
Il se mit en route dès le lendemain.
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Ainsi était-il arrivé dans ce long corridor, dont avait débouché le hall de l’édifice maudit. L’endroit était très vieux. Il n’était pas rare de rencontrer crânes humains ou du sang séché sur les murs. Sans doute les sujets de Gortrek ont, eux aussi, contribué à ces décorations macabres, pensa-t-il.
Un assassin ne craint ni la peur, ni la mort. De sa main droite, il tenait fermement sa dague. De sa main gauche, il effleurait une fiole contenant une poudre dorée.
Il ne faisait aucun bruit, aucun homme n’aurait discerné sa présence. Y a-t-il seulement une chose qui soit humaine en ces lieux, se demanda-t-il.
Le loin couloir ne tarda pas à s’ouvrir sur une immense salle, tant en hauteur qu’en largeur.
Befeb inspecta les lieux d’un air admiratif. Des multitudes de roches disséminées dans toute la salle attirèrent son attention. Il remarqua aussi une porte gigantesque située à l’autre bout de la salle.
Il fit quelques pas en sa direction que les pierres commencèrent à se déplacer. Dans un mouvement de recul, Befeb admirait le spectacle qui s’offrait à lui.
Les rochers se rapprochaient les uns des autres et s’amoncelaient. Bientôt on pouvait discerner que cet amas formait un corps titanesque, muni de bras et de jambes massifs, dont la tête n’était reconnaissable que grâce aux deux orbites rouges qu’étaient ses yeux.
La créature se tourna vers Befeb et commença à se diriger vers lui. L’assassin choisit de retourner vers l’étroit corridor où l’être ne pourrait pas l’y suivre. Faisant demi-tour, il s’aperçut cependant que le chemin était désormais bloqué par un autre rocher. Ne pouvant faire autrement, Befeb se jeta sur la créature.
Sa rapidité lui permit d’éviter les mouvements lents et lourds du golem. Bientôt, il se retrouva dans son dos. Sa main étreignait fermement sa dague qu’il planta dans le corps de l’être rocailleux. Cela n’eu aucun effet.
-Il n’a rien, j’aurais dût m’en douter, s’exclama l’assassin. Un être de roche ne peut être blessé par les quelques taillades de cette arme.
Befeb retira sa dague lorsque la main massive du golem vint le frapper, l’envoyant au sol.
L’assassin se releva rapidement. Il ressentait une profonde douleur dans tout le corps, mais l’expérience lui avait appris à surmonter cela. Un instant d’inattention pouvait signifier la mort.
-Je ne peux qu’utiliser mes cendres magiques contre ce type d’adversaire, dit-il en sortant sa fiole de poudre dorée.
Il en versa le contenu sur sa dague qui se mit à rougeoyer intensément et se jeta de nouveau sur l’être rocailleux.
Il évita le poing titanesque de celui-ci qu’il trancha grâce à sa nouvelle arme. Le golem n’eut pas le temps de réagir tant l’assassin était rapide. En quelques secondes, ce dernier avait sectionné les deux jambes de son adversaire qui s’aplatit au sol, faisant trembler les murs du château. Il n’eut pas le temps de voir la lame arriver avant que son crâne de soit fendu en deux.
La créature de pierre ne bougeait plus, mais Befeb n’en resta pas là. De sa dague, il traça des symboles magiques sur le dos du golem qui se disloqua.
Il connaissait ce genre de créatures immortelles. On ne peut les détruire dans un sort approprié.
-Une magie antique et puissante est bien à l’œuvre ici, constata-t-il en contemplant les restes de son ennemi. Bien, je pense qu’il n’est plus nécessaire d’être discret désormais.
Il trancha l’immense porte qui lui barrait la route, s’ouvrant ainsi sur une nouvelle pièce dont il n’en voyait pas le bout. Il entama alors une course folle vers l’inconnu. Sa vitesse était telle que l’on pouvait le confondre avec le vent.
Plus il avançait, plus il s’engouffrait dans les ténèbres. Un mouvement sur sa droite attira son attention. Ce qui semblait être des ombres avançaient aux côtés de Befeb. Bientôt, d’autres apparurent sur sa gauche, puis au-dessus jusqu’à en être entouré, le contraignant à stopper sa course.
-Que sont ces créatures, lança Befeb.
Il apercevait désormais les yeux globuleux qui se dessinaient sur ce qui semblait être leurs tête. D’une noirceur infinie, ils ne possédaient ni nez, ni bouches, ni oreilles. Seuls deux grands yeux bleus qui le fixaient attentivement.
Ils commencèrent à s’approcher de l’assassin qui brandit sa dague d’un air menaçant.
Constatant qu’ils n’avaient guère peur de son arme, il passa à l’attaque.
Befeb fondit sur l’ombre la plus proche et frappa au niveau de ce qui aurait dût être son estomac. La créature ne tressaillit pas. C’est comme frapper du vent, pensa Befeb.
Deux longs tentacules sortirent des ombres qui l’entouraient et saisirent ses bras et ses jambes avant qu’il n’ait eu le temps de réagir.
Leur peau était glacée, Befeb ne cessait de se débattre, tentant de sectionner les tentacules qui bloquaient ses bras. Les ombres surgissaient de partout, il ne pouvait plus lutter. Bientôt, il sera emmené dans les ténèbres éternelles.
-Je n’ai pas le choix, lança-t-il, j’osais espérer m’en servir plus tard.
Sur ces mots, il tira violemment sur ses bras afin d’atteindre une fiole d’une blancheur éclatante. D’un geste précis et rapide, il éclata celle-ci sur sa dague qui en absorba tout le contenu.
Tout à coup, une lumière aveuglante parcourut la salle. Les ombres s’enfuyaient, on entendait leurs cris inhumains.
La dague se métamorphosait. Bientôt on put distinguer l’arc d’un blanc immaculé que tenait fermement Befeb.
-Ce sortilège est parfait pour lutter contre ces créatures obscures. Toutefois, sa durée est limitée, il faut donc que je termine rapidement ma mission, dit-il en jetant un regard empli de fierté sur sa nouvelle arme.
La lumière s’estompa, hormis une légère lueur. Befeb leva les yeux sur les créatures qui réapparaissaient de nouveau. Esquissant un sourire, il se jeta sur celles-ci.
Le sort fonctionnait. Chaque ennemi touchait par ses flèches se désagrégeaient jusqu’à disparaître complètement. D’un pas rapide, il évita les tentacules qui tentèrent vainement de le capturer et extermina toutes les ombres qui lui faisaient face.
Il ne restait désormais plus que lui.
-L’arc est avant tout ma meilleure arme. Renforcé par la magie, ils ne pouvaient lutter face à cela. Il faut que je me dépêche, dit-il en reprenant sa course.</FONT>
Dernière édition par Boradore le Dim 7 Juin - 11:15, édité 1 fois | |
| | | | Boradore
seigneur de rol
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Date d'inscription : 18/02/2009
| | Sujet: Re: Rp des Templiers Dim 7 Juin - 11:15 | |
| Il lui fallut bien quelques minutes pour atteindre le bout de la salle et ce qui lui semblait être un long escalier qui montait en spiral.Sans hésiter, il le suivit. Il n’emprunta aucune porte qui se présentait à lui et continuait à grimper cet escalier. Il sentait que le but de sa mission se trouver tout en haut, il arriverait bientôt au terme de son contrat.Bientôt, il déboucha sur une nouvelle pièce, peut-être la plus petite qu’il ait vu dans ce château. En son centre, un être de petite taille, les jambes croisées, lévitait tout en l’observant fixement. Befeb reconnut bien là l’apparence chétive des gnomes et banda son arc, prêt à l’éliminer.-La violence ne sert à rien ici, s’exprima le petit être d’une voix lente et posée.L’assassin fut très surpris de trouver,enfin, une créature munie de la parole.Très vite il lui dit :-Je dois continuer ma route et tu es sur mon chemin. Hôte toi de là ou je n’aurais d’autre choix que de t’éliminer.Le gnome claqua des doigts, laissant Befeb perplexe devant ses mains désormais vides.-Mon arme ! Lança-t-il. Qu’en as-tu fais ?Le gnome reprit d’un air posé :-La violence ne sert à rien ici. Je suis le dernier obstacle avant mon maître.L’assassin fut surpris d’apercevoir une grande porte surgir comme par magie derrière le gnome.-Si tu veux passer, continua l’être chétif, tu devras réussir à répondre à trois énigmes.Il y eut un léger silence avant que l’assassin ne reprenne :-Si je réponds correctement à tes énigmes, récupèrerai-je mon arme et pourrai-je continuer ma route sans que tu t’y opposes ?Le gnome hocha la tête en signe d’approbation.S’étant mis d’accord, l’être chétif claqua des doigts. Quelque chose apparut sur le sol :-L’énigme est la suivante. Transforme 9 en 8 sans ôter un seul de ces bâtons.Dans sa main gauche apparut un sablier.-Tu as 30 secondes, dit-il.Befeb écarquilla les yeux-Tu ne m’avais pas dis que je devais répondre en temps limité vile créature ! Récria l’assassin, outré.Le gnome lâcha un petit ricanement.-Si tu n’y arrives pas dans les temps, tu deviendras une de ces ombres que tu as combattu tout à l’heure et sera à jamais le serviteur de mon maître…. 25 secondes.Befeb allait de nouveau protester mais il comprit que cela ne servirait à rien, excepter à perdre davantage de temps. Il jeta un œil sur les bâtons.-15 secondesSon esprit bouillonnait. Soudain, il s’accroupit et déplaça les bâtons selon ce qui lui indiquait sa pensée. Quelques instants plus tard, il releva la tête vers le gnome, attendant sa réponse :Le gnome hocha la tête, Befeb le sentit agacé. L’être chétif claqua de nouveau ses doigts, les bâtons disparurent.-Ne crois pas avoir déjà gagné, dit-il. Il te reste encore deux énigmes à résoudre.L’assassin se releva, il sentait son cœur battre de plus en plus fort.-Voici la seconde énigme. Le seigneur Cathan dînait en compagnie de sa sœur, de son ami, et de la femme de celui-ci. Arrivé au dessert, il n’y avait plus trois gâteaux. Comment eurent-ils une part équitable sans couper les gâteaux ? Tu as 40 secondes.Tout se bousculait dans sa tête.-Trois divisé par quatre ? Non, ils ne peuvent pas être coupés, se corrigea Befeb.-30 secondesLa voix du gnome paraissait de plus en plus joyeuse à mesure sur les secondes passaient. L’assassin se boucha les oreilles afin de ne plus écouter que ses pensées.-15 secondes-C’est impossible ! Lâcha Befeb.-10 secondesTout d’un coup, ses pensées s’éclaircirent. Il ne fallait pas s’attaquer aux gâteaux mais aux invités !-La sœur de Cathan et la femme de son ami ne font qu’une ! S’exclama l’assassin.Le gnome faisait la grimace. Visiblement, il avait vu juste.-Bravo, mais il te reste encore une énigme, la plus difficile, lui dit-il d’une voix haineuse.Befeb respira profondément et écouta attentivement :-Voici la dernière énigme. Ma fille a autant de sœurs que de frères. Mais son frère à deux fois plus de sœurs que de frères. Combien ai-je de filles et de fils ? Tu as 60 secondesLes chiffres se bousculaient dans sa tête.-8 sœurs et 4 frères ? Non, car sa fille a autant de sœurs que de frères, marmonna-t-il.Cette énigme était de loin la plus difficile des trois, pensa-t-il.-30 secondes-Je ne comprends pas, cette énigme est impossible à résoudre !-20 secondesLe gnome affichait désormais un large sourire.-Non, comme la précédente énigme, je dois certainement revoir ma façon de l’entreprendre.-10…..9…..8…..7-Mais biensûre ! Lança l’assassin. Comment ai-je pût ne pas y penser ?Befeb se tourna vers le gnome d’un air vainqueur.-Tu as 4 filles et 3 fils !Le petit être lâche un cri de colère.-Evidemment, reprit l’assassin, quand l’énigme dit que votre fille a autant de sœurs que de frère, à ce moment là elle ne se compte pas dans le nombre sœurs. Ceci est identique à la deuxième partie de l’énigme.Le gnome parut déconcerté, néanmoins, d’un claquement de doigt, il fit réapparaître son arc et ouvrit la porte derrière lui.-Je tiens ma parole et te laisse passer. Toutefois, mon maître ne te feras pas de cadeaux humain. Son sourire réapparut.-Tu mourras après avoir subi d’atroces souffrances.Befeb ramassa son arme et, sans un mot, traversa la porte qui se referma derrière lui.Il faisait totalement sombre. Seul la faible lueur de son arc lui permettait de discerner une forme en mouvement qui avançait en sa direction. Celle-ci faisait au moins deux mètres de haut. On pouvait apercevoir deux longues cornes sur le haut de son crâne. Ses yeux rouges flamboyants le fixaient intensément.-Te voici enfin, créature de l’enfer, lança Befeb.Sur ces mots, il fondit sur lui. Dans sa course, il brandit son arc et visa son ennemi. En quelques secondes, il fut assez proche et décocha sa flèche étincelante. Celle-ci toucha sa cible et s’enfonça dans son estomac. Du moins, c’est ce qu’il crût avant de comprendre que sa flèche avait frappé le vide. Le démon n’était plus là, Befeb ne put n’eut pas le temps de se retourner et fut immobilisé par un puissant sort noir lancé par la créature maléfique. Ses membres ne pouvaient plus bouger. Le démon se plaça devant lui.-Alors c’est ainsi que tout se fini, lança l’assassin plein d’amertume.-Non, pas encore, intervenu le démon d’une voix sifflante.Befeb écarquilla les yeux.-Tu peux parler ? Que vas-tu faire de moi ? Me torturer ?C’était la première fois que l’assassin était en proie aux doutes et à la peur de mourir.La créature maléfique ignora ses questions :-Tu ne mérites pas la mort. En arrivant jusqu’ici, tu as prouvé ta valeur. Je te propose bien plus.Les ombres envahirent son esprit._________________________________________________________________________Il faisait nuit. Gortrek était attablé, dévorant son dîner sans se soucier des manières. Chaque bouchée lui rappelait toutes ces armées qu’il avait écrasé sans aucune pitié.Non loin de la citadelle l’assassin, seul, fixait l’édifice. D’un geste de la main, Befeb fit appel à des milliers de golems et d’ombres sortis du sol et qui convergèrent bientôt vers ce pour quoi ils étaient venus. La nuit allait être longue.__________________________________________________________________________
Silencieux, les pensées se bousculant dans sa tête où s’élevaient aussi les murmures démoniaques, l’assassin contemplait les ruines de ce qui était, il y a peu, la citadelle de Gortrek. Il n’y avait aucun survivant.En acceptant l’offre du démon Befeb avait aussi accepté de le servir jusqu’à sa mort. Tel était le prix à payer pour pouvoir rester en vie. L’assassin s’en voulait terriblement pour sa lâcheté.Les Inutopiens apprirent bientôt à le craindre. Certaines rumeurs le disaient en possession d’incroyables capacités sensorielles. Ainsi, personne n’osait parler de lui par crainte d’être sa prochaine victime.De ses yeux maudits, son regard se perdit dans le bleu infini du ciel. Bientôt, il repartit vers l’auberge des 4 archers, en quête d’autres contrats en attendant les ordres de son maître. Il se fit la promesse de ne jamais parler de cela à ses trois amis rôdeurs et de supporter à jamais le poids de cette malédiction. | |
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